
Tauranga, Mount Maunganui, Matamata et trous de hobbits
Journal de bordJ’ai passé la semaine suivante à faire des aller-retours dans la région, car la météo est variable et il faut passer entre les gouttes.
Mes pas me ramènent sans cesse vers Tauranga et Mount Maunganui (communément appelée “The Mount” par les locaux), sur la côte. C’est une petite ville portuaire (deux villes, en fait) jeune et hipster, avec des airs de vacances, dotée d’une longue plage de sable blanc et d’un petit volcan qui domine la baie.
Je me paie des cours de surf, et je découvre le petit club de planche à voile de Tauranga, à Kulim park. J’avais bien repéré des planches à voile lors de mon premier passage, et un coup d’oeil sur leur site indiquait que les sessions de planche étaient gratuites. Depuis, j’y suis quasiment tous les weekends, et je crois que j’aurai plus vite fait d’y déménager.
Les bénévoles sont passionnés de planche, et veulent absolument faire découvrir le sport, alors il suffit de leur envoyer un message pour participer. Je dois avouer que je prends goût à avoir des boys qui portent mon matos jusqu’à l’eau, me changent ma voile quand je décide d’en essayer une autre.
J’ai même fait du foil, pour mon plus grand bonheur.
Ils m’ont également donné les contacts des autres clubs de planche à voile à travers la Nouvelle-Zélande, même s’ils aimeraient bien me garder pour eux : ils manquent de wahine windsurfers (ce titre est tellement cool).
Bref, si vous passez par Tauranga, allez voir John et Tim de ma part, et allez faire de la planche !
Au club, je rencontre Anna, une suédoise qui vient de déménager avec son ami mexicain à Tauranga. Une petite blonde pétillante qui semble douée dans absolument tous les sports; elle m’a invité à passer Noël chez elle avec leurs amis. Elle m’héberge contre des crêpes. Échange de bons procédés.

Je fais également un détour obligatoire par Hobbiton. Au milieu de la campagne de Matamata se déroulent les collines vertes et tendres de la Comté. L’endroit est détenu pour moitié par Peter Jackson, et pour moitié au fermier. Vu le nombre de touristes, l’affaire est lucrative.



La visite est chronométrée et tout est savamment orchestré, mais le lieu est construit avec amour et une attention aux détails toute particulière. Les castes sociales des hobbits se devinent dans les décors, chaque maison abrite un métier, et on distingue un fumoir à poissons, un apiculteur, un fromager, et même un ivrogne, caché au fond de sa vallée avec son hamac. La visite se termine à l’auberge du Dragon Vert, pour boire une bière ou un cidre.
Est-ce que c’est cher ? Oui. Est-ce que ça en vaut absolument la peine ? Ouiiiiiiiiiiiiiii !!
Vous pouvez également faire un petit détour par le centre-ville de Matamata, l’office de tourisme est également une maison de hobbit.

Et parce que les photos valent plus que des mots, je vous laisse au milieu des fleurs et des potagers de la Comté… Pour info, il y a pas mal d’offres d’emplois, si l’envie vous prenait d’y devenir guide ou jardinier…






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